« Et si tu améliores le présent, ce qui viendra ensuite sera également meilleur. »
| PRÉNOM • Akira NOM • Masao SEXE • Masculin. ÂGE • Dix-sept ans. SURNOM • Aki. GROUPE • Seconde année. MÉTIER • Étudiant. ORIGINE(S) • Japonaise. ORIENTATION SEXUELLE • Bisexuel.
POUVOIR • Guérison
Description : Peut guérir interne ou externe quelqu'un ou soi-même. |
Akira possède des prunelles d'un bleu paradisiaque qui va vous surprendre, tôt ou tard. On pourrait y décrire une mer, aux vagues déchaînées se déferlant sur les rives. Au-delà de nos songes, regardons ce visage androgyne. Un sourire taquin, légèrement rieur, comme une esquisse qu'on aurait peinte, avec humour. Ses petites joues rebondies, aux teintes rosées, lorsque la gêne vient s'y mêler. N'oublions pas ses lèvres pâles et d'une douceur inexplicable, en dessous d'un petit nez. Un visage rond, pour le moindre mignon, nous ne pourrions le nier, aux teintes légèrement basanées. De fines lignes courbées pour prendre une pose arrondie, dans ce visage enfantin, tel sont ses sourcils blonds.
Virevoltant au vent, sa chevelure d'un blond dorée amène une lueur angélique, à son visage de jeunesse. On peut y détailler une coupe courte, quelques mèches éparpillées cachent son front, il attache quelques mèches d'un côté avec quelques barrettes entrecroisées, lui donnant un air quelque peu efféminé. Il porte une boucle d'oreille, à l'oreille droite, normalement, c'est un cadeau de sa mère. Son corps n'a pas une carrure vue comme " forte et imposante" mais plutôt élancé et mince, malgré cela Akira est assez grand. Délicat dans ses manières de bouger, certains ont pris l'habitude de l'agacer avec ça: son entourage dit qu'il est trop doux, pour être un garçon. Mais ces critères ne l'empêchent pas d'avoir un torse assez musclé, bâtis par des entraînements répétitifs. Akira porte quotidiennement les mêmes couleurs, tel que le rose, le bleu, le mauve et le vert pomme. Ce jeune homme aime particulièrement se démarquer de la société et essayer différents styles vestimentaires autant étranges qu'à la mode.
Quelques airs taquins, des cheveux ébouriffés, des prunelles aux éclats d'azur, un visage expressif, une humeur boudeuse... Akira restera un éternel enfant, après tout ne fait-il pas son âge.
DESCRIPTION PSYCHOLOGIQUE
Sa douceur ressemble à celle dans les romans à l'eau de rose, plutôt corsé et maladroite, cependant. Ses propos parfois incohérents font de lui quelqu'un un peu perdu, à vrai dire. Certains le voient comme une femmelette, par cause de son physique unique. Akira n'est pas quelqu'un de réserver, plutôt extravagant et casse-cou, dans tout ce qu'il entreprend. Malheureusement, ce jeune homme est très pudique en ce qui consiste de la baignade et des vestiaires. Akira a le don de mettre les gens à l'aise, ce qui explique pourquoi le quart des gens apprécie sa compagnie de bouffon. Hélas oui, c'est plutôt quelqu'un de comique et qui joue des farces, à tous ceux qu'il connaît. Boute-en-train et sans relâche, il démontre de l'entrain et communique dans ses agissements sa bonne humeur quotidienne. En effet, il soigne les troubles de motivations, la mauvaise humeur et la tristesse chez les autres, s'étant acquiert ce passe-temps, la vie semble bien plus belle autour de lui, à son avis. La bonne entente, autour de lui, est importante pour celui-ci. Cependant, ce jeune homme est plutôt méfiant, envers ceux qu'il ne connaît qu'à peine et n'accorde que sa confiance, à ceux avec qu'ils voient comme fiable et fidèle. Personne ne pourra contredire cet élément qui fait partie de lui, depuis toujours, la danse... Akira est un excellent danseur. Aimant particulièrement danser la claquette et la balais, deux types de danses qui d'après lui sont particulièrement comiques. Pour ce qui est d'être cultivé et ouvert, Akira aime autant les romans que la musique.
Première semaine à l'académie The Sanctuary. »
Maman m'a persuadé d'écrire tout ce qui se passerait de bien intéressant, à cette académie, dès que je sortirais du nid familial, dans ce petit journal ¨ intime ¨. J'ai avant tout posé mes valises, à l'intérieur de la chambre qui m'était assignée, dans cet internat. Ce jour-là, tout me semble différent... le Japon n'a pas du tout le même paysage qu'en Norvège. Avant de tout raconter, il faut faire les présentations... alors, je m'appelle Akira cela veut autant dire clairvoyant. Bref, sans proche près de moi, l'année-risque d'être longue. Avec mes origines, les gens aiment bien me regarder de travers, pourtant je n'étais pas le seul. Et puis mon accent se mêlait bien au leur, puisque mon père faisait des voyages, à travers le monde, il m'avait permis d'apprendre de nombreuses langues et puis ma mère vient de ce pays. Depuis que j'étais gamin, je voulais travailler aux côtés de mon père. Mon père était archéologue je dis bien était, puisque cela fait cinq ans que je n'ai plus de contact avec lui et que tout semble mort, de son côté. La peur ronge mes entrailles, je préfère me taire... faire un deuil, il est peut-être arrivé quelque chose à celui-ci. Ça ne me surprendrait pas, d'ailleurs, il y a tant d'obstacles dans chaque pays.
Son dernier voyage était en Égypte, je crois. Je lui avais demandé de me rapporter quelque chose de distinct, de là-bas. J'ai toujours adoré avoir une touche personnelle, que ce soit en vêtements ou en accessoires. Son dernier coup de fil reporte au second jour précédant son arrivée en Égypte, dire que je n'aurais jamais cru le perdre si vite. L'espoir, l'espoir avant tout.
Parlons de la première rentrée, dans cette académie, dorénavant. Évidemment, je me suis cherché, longtemps, dans ces couloirs affreusement longs! Les gens ont du mal à croire que ma mère soit Japonaise, puisque ma couleur de cheveux n'est pas noir de jais mais, blonde dorée. En fait, c'est mon père qui a les cheveux blonds... il est Norvégien. Ce qui fait que j'ai un physique plutôt Norvégien que Japonais, mais à part ma peau blanche comme un drap ¨ quand je ne bronze pas ¨. Je ne sais pas si cela vient de ma mère ou mon père mais, je suis beaucoup plus petit qu'eux, niveau grandeur. Bref, je n'ai pas l'air de quelqu'un qui viens d'avoir ses seize ans mais, plutôt, ses quatorze ans. Revenons au sujet du départ, lorsque j'ai mis le pied dans la classe, les élèves présents me fixaient, j'ai tout de suite voulu m'enfuir... loin de leurs sadiques regards déplaisants. À cette époque, j'étais plutôt timide et préférais qu'on ne me fixe pas avec tant d'ampleur.
Je me suis installé au bureau qu'on m'avait pointé d'un doigt, j'y aie passé le cours entier, sans poser de questions à ce que je ne comprenais que dalle. Certains reportaient leurs regards à l'arrière de la classe, où je me trouvais. Un jeune du même âge s'était alors retourné, tout en me posant la question sur mon identité.
« Euh... Aki... ra, je m'appelle... »J'allais terminer ma phrase comme un champion mais, un blagueur lâcha une réponse déplacée.
« Ouais il s'appelle Aki le rat ! »Un soupire passa la cloison de mes lèvres, le temps passa dans une longueur déchirante. Merci, merci maman de m'avoir envoyé à cette académie... deux semaines, après la vraie rentrée. Le temps allait être d'une durée lancinante.
Au fil du temps, les gens changent.
Les jours défilent, voilà, un bon bout de temps que je n'ai pas gravé une seule lettre, dans ce bouquin. Les premières semaines, ça c'est de l'histoire ancienne, depuis longtemps. À demi-chemin de finir mon année, je persévère encore. Ma mère m'a envoyé une lettre réconfortante, bientôt la solitude m'abandonnerait. Je ne vous avais pas parlé de mon frère cadet, Sean ? On le croyait normal, mais, voilà qu'il vient de grimper sur l'estrade ¨ des surdoués ¨. Mère ne m'a pas informé plus que cela, à propos de ce don qui l'habite, depuis mon départ. À ce que je crois, mon jeune frère n'était pas au courant de la même particularité qu'on partageait. Exactement, nous étions deux façades différentes et pourtant très proches. Nous sommes semblables sur un seul et même point : deux frères habités par un pouvoir.
Je dois encore attendre l'année prochaine qui approche, Sean n'a que quinze ans et ne peut donc pas entrer à l'académie. Il est trop jeune, encore. Seulement, j'ai l'impression que quelque chose à changer, entre nous deux. Sa voix n'est pas la même et son expression n'en est pas plus normale, elle aussi. Quelque part en lui, tout a été éradiqué et Sean semble avoir changé. D'un moment à un autre, je saurais la réponse, à ma question.
Je m'entends particulièrement bien, avec tous les gens qui m'entourent, à l'académie. J'ai changé aussi, je ne suis plus autant timide qu'avant. Tout a un début, après tout.
Je m'en veux beaucoup et j'en veux aussi à ma mère, d'avoir dû faire une croix sur mon passé. Mon père qui n'est plus là, pour soutenir notre famille. Moi qui quitte la maison, par cause de ce don. Mon jeune frère se retrouve seul, enfin presque, ma mère est présente et je doute qu'elle puisse faire quoi que ce soit pour lui, celle-ci est souvent au travail et ne va pas très bien, depuis le départ de notre père. Le savoir loin, ça me déçoit, je ne peux rien faire pour l'aider et le réconforter, pendant cette dure étape. Il se croit être la raison du départ de papa, Sean s'en veux et je le sais. Il ne veut rien entendre, au propos qu'il en est totalement innocent, de ce qui est arrivé à notre paternel. Je n'ai que la possibilité de téléphoner et écrire à ma famille, ou du moins de ce qu'il en reste. Parfois, j'imagine qu'ils ont fait comme si tout allait bien, lorsque j'étais là, pour que je ne m'inquiète pas. Maintenant, comme leurs masques de joie sont tombés, je vois à quel point ma famille a changé. C'est pourquoi je m'en veux, de ne pouvoir rien y faire.
Ce doit être mon rôle, celui de réparer les cœurs troublés.
Une invasion dans mon passé.
Sous des sourires, des airs joviaux et ces mimiques enfantines... il y a toujours de lourds secrets, bien gardés, hélas. N'allez pas croire que je vais tout raconter, dans un petit bouquin pareil qui fait pitié. S'il devait être découvert, par qui que ce soit, ça ne serait plus un secret pour personne et cela ferait des ravages chez moi, psychologiquement.
Les gens ont tendance à critiquer, tout ce qu'ils voient et entendent. Personne ne pourrait dire le contraire, ni même moi. Les moqueries des autres ont toujours eux le talent d'effleurer une douleur, au creux de mon être. Non seulement, ces commentaires déplacés avaient le tour de me mettre hors de moi, à un prix à vouloir tout casser, autour de moi. Les cicatrices psychologiques sont toujours restées, des séquelles profondes et embêtantes. La peur et la crainte manipulaient mon âme, à chaque instant, pour dicter mes réactions. Seulement, seul dans mon coin et perdu au centre des moqueries des autres enfants, je ne pouvais que me sentir vulnérable et plus faible qu'une misérable fourmi. J'aurais pu abandonner, j'aurais pu, ce devait être mon endurance qui m'a forgé, un peu plus tard, un meilleur caractère distinct des autres.
Avec la perte de confiance, en plus, ma mère a pris une décision et m'a envoyé chez la psychologue, la plus proche. Les mots ne sortaient pas, le silence froid guettait la pièce, comme je me souviens, j'ai abstenu mes paroles... la durée de la rencontre avait été longue et pénible, je refusais d'en parler. Les menaces que j'avais dû endurer, dans mon ancienne école, restaient cloîtrées dans ma mémoire. Comme si elles allaient prendre vie, à tout moment, j'ai sorti en trombe de la salle et j'ai quitté le bâtiment.
J'étais un gamin perdu et jugé, voilà tout.
Je cherchais une prise facile, à laquelle m'accrocher. Une main qui ne me lâcherait jamais, coûte que coûte. Quelque chose qui me pousserait vers l'avant, comme l'avait fait mon père... avant son départ qui plus tard n'était pas revenu de son fatidique voyage. À cette époque, j'avais enduré les moqueries, pendant plusieurs années, avant mes seize ans et mon père était parti, nous laissant là, à la merci de tous, comme disait mon jeune frère. Sean était jeune, il avait douze ans et j'en avais treize ans, les gens m'acceptaient mal... peut-être à cause de mon physique, pour une raison particulière ou tout bonnement pour faire comme les autres. Lorsque j'ai quitté la Norvège, pour aller habiter dans le pays natal de ma mère, j'ai pardonné ceux-ci... c'était la seule chose à faire, pour accepter le présent et le futur, à mon avis.
On cherche toujours une proie facile, faible à vue d’œil. Je devais être le choix idéal, quelqu'un de petit et au visage androgyne.
À mes quinze ans, au Japon, j'ai commencé à prendre de la confiance en moi. J'ai tout de suite découvert un goût pour la musique et la danse, j'aimais bien lire aussi. Les romans m'amènent dans des mondes parallèles au mien, je me libère de ma cage et comme un vagabond, je m'y promène. Les images défilent dans ma tête, comme un film, c'est impressionnant ce que l'on peut façonner, dans notre esprit.
Je devais résider chez mes grand-parents du côté de ma mère, puisque ma mère ne pouvait déménager avec Sean et aller résider au Japon, illico presto, par cause de son travail qu'elle n'aurait pas laissé tomber, même pour ses propres fils. Sean avait décidé de rester, encore pour quelques années, chez notre mère. Je ne comprenais pas la raison de mon don, ni pourquoi cela était tombé sur moi, j'étais à ce moment-là le seul à posséder un pouvoir. Je n'avais pas besoin de médicament, ni de quoi que ce soient d'autres que mes mains, pour me soigner. C'était étrange, lorsque j'utilisais trop souvent cette particularité... c'était comme si l'on me drainerait mon énergie et l'expulserait de mon corps. Ainsi, je devais faire attention, pour ne pas jouer avec ma vie. J'étais capable de réparer un cœur, un surdoué... comme l'on surnomme les gens possédant un don. C'était un secret dans ma famille, tôt ou tard, il aurait été découvert. Je ne voulais pas que l'on m'utilise, à l'image d'un objet de soins. Les cancers seraient traités, les gens seraient sur pied... ce serait un désastre, ma vie ne tiendrait alors qu'à un fil. La vie devait rester, tel qu'elle était, je ne devais pas abuser de mon don, en venant en aide à tout le monde, ce qui ferait en sorte de nuire à mon métabolisme. Alors, je n'ai rien dit, ni à mes amis, ni aux autres. J'avais peur, peur qu'on ne me voit plus comme avant, que je ne sois plus le même... aux yeux des autres.
Ces sentiments me hantent, encore. Ils vont rester, éternellement.
Bond dans le présent.
Après plusieurs étés, j'ai atteint mes seize ans. Avec une épée imaginaire venant d'un roman, je suis prêt à braver l'avenir. Avec mes cheveux en bataille, je risque de survivre. Avec un peu de temps, Sean sera là. Avec un peu de bravoure, je continuerais de rédiger, ce journal qui est un cas perdu.
Derrière l'ordinateur, hors de la cage du lion.
| PRÉNOM • Sky ou Akira SEXE • Contraire de mon personnage. ÂGE • Dans la jeunesse.
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